Le 1er juillet marquera l’entrée en vigueur de nouvelles règles de financement pour les contrats d’apprentissage, dont le passage à la participation forfaitaire de l’employeur à 750 € par contrat. Du nouveau depuis la mise en place de la loi de 2018, qui avait permis d’atteindre plus de 1 million d’apprentis par an ces deux dernières années.
Sécuriser le parcours des apprentis
Cette réforme, qui se veut plus transparente et équitable, vise à obtenir un engagement certain des employeurs. En effet, grâce à une meilleure contribution des ceux-ci, l’objectif est de renforcer l’implication des acteurs de la formation. Aussi, un plan qualité sera mis en place à la rentrée pour consolider la qualité de la formation en limitant les abus et en valorisant les bons centres de formation. Des conditions positives pour les alternants !
Ainsi, avec ces évolutions, le dispositif entend soutenir l’insertion des jeunes dans des parcours de qualité tout en répondant aux besoins économiques et sociétaux. N’oublions pas que sur le plan de l’insertion justement, l’alternance demeure un levier essentiel, en particulier chez les Bac+3 où 70 % des diplômés en apprentissage signent un CDI (contre 47 % pour les non-alternants). Cette réforme devrait donc permettre la poursuite de cette dynamique.
Des entreprises plus impliquées
La réforme s’applique donc à former mieux en valorisant les entreprises qui investissent dans les compétences et la jeunesse. Ainsi, cette participation de 750€, pour les contrats de niveau Bac+3, reste modeste par rapport au coût complet de prise en charge d’une formation. Elle s’inscrit essentiellement dans une logique d’engagement équilibrée pour garantir un accès à l’apprentissage pérenne. Autre signe de confiance, l’accompagnement des OPCO qui perdure auprès des entreprises, afin de mieux aborder cette transition et surtout continuer à valoriser l’apprentissage.