Ce jeudi 27 février, le département Génie Biologique (GB) accueillait des entreprises du secteur pour présenter leurs structures et échanger sur les opportunités de stages ou d’alternance des étudiants. Un rendez-vous qui a permis de lever beaucoup d’interrogations.

Une relation de confiance avec les entreprises

Une dizaine de structures professionnelles du territoire se sont installées dans les locaux de l’IUT Grand Ouest Normandie à la rencontre des étudiants de 1^ère et 2^ème année en Génie Biologique. Et pas n’importe quelles entreprises puisque parmi elles, on note des noms comme Charal, Roval, le CHU de Caen, le centre Baclesse, Cerballiance, les laboratoires Biocarmes, Charles River, Eurovia ou encore la Région Normandie.

Des sociétés bien connues du grand public évidemment mais avec qui l’IUT GON, et particulièrement notre département scientifique, entretient des relations de confiance. En effet, la majorité de ces entreprises collaborent avec notre établissement depuis plusieurs années et notamment sur les volets apprentissage et formation. L’ADN de notre IUT en somme puisque l’objectif est bien de faire de nos étudiants de futurs professionnels.

« On est particulièrement fier de voir les apprentis faire leurs classes avec nous. Les embaucher ensuite, c’est la meilleure preuve d’un apprentissage efficace » se félicite Orlane Thérin, chargée de développement RH chez Roval. Une pensée partagée par Christelle Chesnais, responsable RH chez Charal, « parce que notre rôle est d’en faire des experts, et commencer une carrière chez nous après leur formation témoigne d’un accompagnement réussi ».

Des étudiants de l’IUT en guise d’exemple

Qui de mieux pour témoigner de cette réussite que des étudiants actuellement en alternance ? C’est le cas de Cyprien Clarisse, actuellement en 2^ème année et apprenti dans le groupe agroalimentaire flérien. « Je n’étais pas forcément parti pour faire une alternance » annonce-t-il honnêtement. « Mais après la visite de l’entreprise et des échanges concluants avec Lucas Bonetto, responsable production, j’ai signé et je ne regrette absolument pas » poursuit l’étudiant.

Et son intégration s’est particulièrement bien passée. Rencontre avec les équipes, présentation, immersion, etc… tout est fait en sorte pour que l’apprenti s’intègre au mieux. « Chez Charal, les alternants forment une microentreprise. On en prend soin, au bout de quelques jours ils sont reconnus par les autres collaborateurs et sont considérés comme des salariés à part entière. L’humain est au cœur du quotidien » garantit la responsable RH.

De fait, après quelques mois, Cyprien découvre les métiers et le début des responsabilité. « Mais tu n’as jamais eu peur de faire des erreurs quand tu as pris le poste ? » questionne une étudiante de première année. Et en toute franchise, notre étudiant répond par la positive mais qu’à cela ne tienne, « cela fait partie de l’apprentissage et nous sommes là pour les accompagner et les former » rassure Manon Toutain, du service Ressources Humaines.

Dans la salle d’à côté, Elise Lelièvre, professeure et responsable pédagogique, prend comme exemple les expériences de certains étudiants sur le parcours environnemental. « La SNCF, Eurovia, la SAUR ou autres ont des alternants sur des postes liés à l’environnement ». Les pistes de stages ou d’alternance sont donc multiples : laboratoires, collectivités, groupe de gestion de l’eau, des déchets, etc…,  et les sujets qui en découlent le sont tout autant.

Le savoir-être en complément du CV et du parcours

« Libre court quant au choix du sujet d’alternance mais arriver avec un sujet précis, c’est toujours une preuve de motivation » enchaine Antoine Lamache, responsable développement chez Eurovia. Une idée confirmée par Séverine Villabessais, responsable du pôle Planification Écologique à la Région Normandie, « l’apprenti doit être force de proposition. On ne veut pas voir des choses qui ont déjà été faites, on attend une vraie envie et de la motivation ».

Autre intérêt de ce genre de rencontre, permettre aux étudiants de profiter des conseils des professionnels. En effet, même si les structures sont sensiblement différentes entre les filières médicale, agroalimentaire ou environnementale, le fait d’avoir des interlocuteurs experts en vis-à-vis permet d’obtenir des recommandations pertinentes et sur-mesure. L’occasion de profiter d’éléments exclusifs et de pistes adaptées à l’entreprise.

« Honnêtement, nous ne recrutons pas seulement sur le CV. Le savoir-être nous intéresse tout autant. Il faut se montrer intéressé par l’entreprise, faire des recherches, préparer des questions ou encore être ponctuel » précise Orlane Thérin. Sans oublier que la richesse des expériences fait également la force de l’entreprise, « au centre Baclesse, nous avons 13 techniciens avec 13 diplômes différents, et c’est cette variété qui nous rend plus compétents » conclut Arnaud Dufour, technicien au Centre expert en cancérologie.

Ces quelques heures au contact des professionnels ont donc permis à nos étudiantes et étudiants de se faire leurs premières impressions sur le monde professionnel et les métiers proposés dans le secteur. Des échanges remplis de révélations pour nos apprenants.

Un grand merci à tous les professionnels venus à l’IUT pour présenter leurs entreprises et leurs métiers, ainsi qu’au SUFCA pour son accompagnement dans cette journée.