Quitter la France pour plusieurs mois, parfois seul, et vivre à l’autre bout du monde : un pari fou pour certains, une opportunité à ne pas rater pour d’autres. Thomas, Marie et Victor, trois anciens étudiants de l’IUT GON du site d’Alençon, ont sauté le pas et nous partagent leur aventure. Trois pays, trois ambiances, une même certitude : partir change une vie !
Comment choisir sa destination ?
Pour Thomas, 23 ans, diplômé d’un BUT MLT (Management de la Logistique et des Transports) et actuellement à l’University of Technology Sydney, le choix a été simple : L’Australie cochait toutes les cases :
« Une super université, un bel accent pour progresser en anglais… Et du soleil » !
De son côté, Victor, 21 ans, actuellement en programme DUETI, dans le cursus « Business Administration » a été diplômé lui aussi d’un BUT MLT, et a misé sur la frontière danoise, dans la ville de Flensburg en Allemagne :
« J’avais adoré un échange scolaire en Bavière au collège. Cette première immersion m’a donné envie d’y retourner ».
Marie, 23 ans, elle, s’est envolée vers Montréal. Diplômée d’un DUT GLT (ancien BUT MLT) ainsi que d’une licence pro GOAL (Gestion et Organisation des Activités Logistiques), Marie est aujourd’hui pilote conception de systèmes industriels chez Sofrastock international, une filiale de Renault Group.
« Le Canada m’a toujours attirée. Peu de pays proposaient un DUETI en logistique, alors le Québec s’est imposé naturellement ».

Des bières sur un créneau de cours ou un festival sous la neige ?
Les expériences culturelles ont parfois commencé… dans les assiettes :
« J’ai cuisiné ce que je croyais être un steak de bœuf… Jusqu’à ce que je découvre trop tard qu’il s’agissait de kangourou ! Un goût très fort et assez étrange. Mais c’est curieux de trouver du gibier en supermarché ! » – Thomas
Pour Victor, c’était une dégustation… pédagogique :
« Les professeurs et l’école ont organisé une sortie à la Brasserie de Flensburg sur un créneau horaire de leur cours pour que l’on puisse découvrir la méthode de fabrication de la bière, suivi d’une dégustation à volonté de bières jusqu’à la fermeture (pendant environ une heure et demie) ».
Et Marie ? Elle a bravé le froid de Montréal pour un moment unique :
« Tous les ans à Montréal a lieu un festival qui s’appelle l’Igloofest. Il a lieu en plein hiver en extérieur, sur le vieux port. J’ai pu y voir plein d’artistes en étant sous une tempête de neige, ça crée une ambiance vraiment particulière ! »

Que découvre-t-on vraiment sur soi quand on part loin de chez soi ?
Ce type d’expérience dépasse le cadre académique :
« Je suis devenu plus sociable, plus curieux, moins timide. C’est incroyable tout ce qu’on apprend sur soi quand on est loin de ses repères. » – Thomas
« Moi qui étais introverti, j’ai appris à aller vers les autres. Aujourd’hui, ça me paraît naturel. » – Victor
« Je voulais sortir de ma zone de confort. Pari réussi. Je souhaite maintenant revivre une expérience du même type en partant travailler à l’étranger. » – Marie

Quels sont les conseils qu’ils auraient aimé recevoir avant de partir ?
Marie est claire :
« Les démarches administratives pour le Canada ? Une vraie galère. Il faut s’accrocher, mais ça vaut tellement le coup ».
Victor met en garde contre… l’enthousiasme du début :
« Entre les soirées étudiantes tous les soirs et les achats du quotidien, attention au budget ! »
Thomas, quant à lui, encourage ceux qui hésitent encore :
« Oui, il y aura des doutes, du stress… mais c’est ce qui rend l’aventure unique. Il faut juste oser ».

Et après ? Que retient-on vraiment d’un tel séjour ?
Plus qu’un simple diplôme, ils reviennent avec une nouvelle vision du monde… et d’eux-mêmes.
Des habitudes qui changent, des amitiés internationales, un CV enrichi, une langue étrangère bien maîtrisée : le DUETI (Diplôme Universitaire d’Études Technologiques Internationales), pour ces trois jeunes, a été bien plus qu’une ligne de plus sur LinkedIn.
Et vous, prêt(e) à sauter le pas ?